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Textes & histoires
21 décembre 2007

Chapitre 8: Un affront en cage

-        ""  Où sommes-nous ? demandais-je à mes amies quand je fus complètement tirée de mon

évanouissement.

-          Dans une cage, au dessus du vide.

La réponse, nette et claire, me fit un choc.

Alors, je regardais sur quoi nous étions : la « cage » était un cube de grillage fait de fer, très solide et fin. Sous nos pieds, un gouffre à l’air sans fond ou l’on devinait de l’eau. Un puits géant. Quand j’eu intégré la réponse, je demandais :

-          Et…euh… comment est-ce que l’on sort de là ?!

-          On compte sur toi pour nous aider à trouver la solution, répondit Lola.

Celle-ci portait un bandage maculé de sang  au front.

-          Ok…

Ma réponse résonna le long du trou.

-          Que… que c’est-il s’est passé ?

-          Tu ne te souviens pas ? La bagarre ? Et quand ils nous ont ligotées ?

-          C'est-à-dire que j’étais évanouie, alors…

Pourtant, des images, des sons, me revenaient à l’esprit. Des hurlements, quelque chose qui me serrait les bras et les chevilles…

-          Mais… vous n’avez pas d’idées ? Vous n’avez pas réfléchi ? Il faut sortir !

-          Ecoutes, ce n’est pas facile de réveiller quelqu’un d’évanoui, alors si en plus on devait chercher comment sortir de ce truc, ce serait absolument impossible ! répliqua Lola.

Un désespoir profond s’encra alors en moi. Que faire ? C’était moi qui avais incité mes amies à entrer dans ce  souterrain, c’était moi qui les avais entraînées dans cette aventure ! Et elles allaient peut-être mourir à cause de moi ! Je ne savais que faire. J’étais désemparée, perturbée…

-          Lola, elle vient de se réveiller d’un évanouissement ! protesta Lydia. Ne sois pas si brusque.

-          Oh, pardon, mais je te rappelle que nous sommes prisonnière dans une cage pour oiseau !

-          Cela n’empêche pas que tu sois sympathique !

-          Taisez-vous ! Quelqu’un viens !

Sur cet avertissement, mes amies se turent.

Je ne mentais pas : James approcha.

-          Tiens !s’exclama t-il. Des petits oiseaux en cage !

Il éclata d’un rire carnassier qui me glaça  le sang. Et, sur une voix plus dure, il lança :

-          Mais,  ce sont de petits moineaux qui n’ont pour cervelle qu’un petit haricot… et encore, je n’en suis pas sur !

-          Tu ne t’es pas regardé, toi, misérable serpent! Dit Lola, dominant sa peur.

-          Savais-tu que les serpents mangeaient les petits moineaux à la cervelle d’haricot ?

-          Tu…. Toi….je…. bafouilla Lola.

-          Tes insultes ne me font pas mal, et toi tu ne me fais pas peur. Alors, je vais te dire ce que je pense : je pense que tu es un lâche, qui cache sa peur, qui la nie ; je pense que tu es un bébé, pour dire ce que tu as dit ; mais je sais aussi que tu as vécu des choses difficiles auparavant. Mais cette excuse n’est valable que pour tes insultes : le reste, je ne sais ce que tu devrais payer. Je sais aussi que tu ne vas pas nous relâcher par ta propre volonté, cependant, malgré notre apparence innocente, nous ne sommes pas si impuissantes que nous en avons l’air.

Ma réponse, claire, froide, nette, dure, ferme, laissa James béat. Je sentais mes amies perplexes. Ma peur s’était consumée. Le malfaiteur reprit tout à coup son sang froid :

-          Tu veux me faire peur ? C’est mal parti ! Je viens t’affronter et sache que je n’aurais pas de pitié !

-          Viens. C’est ton droit.

Et  James vint. Il ouvrit la porte d’un geste rageur. Sans prendre la peine de la refermer, il se précipita sur moi en hurlant :

-          Je te déteste !

Je l’esquivais tandis qu’il continuait sa course sur le grillage de fer. Quand il percuta le mur, le choc ébranla toute la cage qui se mit à se balancer en cognant les murs du puits. Lola hurla. James se releva, son œil droit enflant rapidement. Puis il porta des coups de poings, des coups de pieds. J’en esquivais quelques-uns, en bloquait d’autres, m’en recevais certains. Pourtant, mon adversaire faiblissait : il saignait du nez, avait l’œil droit violacé. M’apercevant qu’il ne portait ses coups qu’avec la force du désespoir, je hurlais à mes amies d’aller délivrer notre maître et d’assommer Gontrand. En entendant mes cris, James  se posta devant la porte. Il frappa avec une force renouvelée, ce qui me surprit. Nous virevoltions en tous sens, nous donnant des coups dès que nous le pouvions. Si James n’avait pas été affaibli quand il avait percuté la cage, il m’aurait battue à plate couture. Bientôt, je sentis mes forces faiblir. Chaque coup était un effort coûteux, et je bloquais moins bien les coups de poings de James. Par chance, Lola et Lydia se mirent à m’aider.

Je repris courage et assurance.

-          C’est vous les lâches ! Trois contre un, c’est injuste ! hurla James.

-          Oh oh ! C’est qu’on dirait qu’il a peur, le petit serpent vicieux ! ricana Lola, bien décidée à se venger.

-          Et c’est  toi le lâche ! Tu es un adulte, je suis –nous sommes- des enfants ! ajoutais-je. (« enfant » me semblait ne pas nous correspondre….)

-          Oiseaux à cervelles d’haricots ! Oiseaux à cervelles d’ha…..aaaaaaaaaaaaaaa !

James avait fait le pas de trop. L’imprudent était parti en arrière, dans le puits. Essoufflées, moi et mes amies nous penchâmes avec prudence au bord du trou.

-          Qu’avons nous fait ?! gémit Lydia, le visage dans les mains.

-          Tué. Nous venons de tuer quelqu’un. Nous sommes des meurtrières. Nous avons arrêté un coupable, mais en le tuant."

(désolé pour le retard, j'ai du mal à écrire la fin de mes histoires!) 

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Commentaires
E
Ah, bonne vieielle Kam! Que ferai-je sans toi? Mais oui, tu as raison, assez lambiné, il faut que je m'y remette. Allez, au boulot!!
K
Ma petite Elly, il faut toujuors finir une histoire ! (même si elle est nulle d'après toi, ceux qui n'est pas vrai.)Tu vois ce qui te reste à faire ?
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