Chapitre 7: Echauffourée

Tout à fait, nous nous étions jetées dans la gueule du loup : Gontrand et James (car c’était bien lui) nous attendaient dans le tunnel.

-          Laisse-la ! dis l’autre. Alors, Dulirs, c’est ici qu’on se retrouve ! ajouta-t-il à notre maître avec une nuée de postillons jaunâtres, un sourire narquois aux lèvres.

-          Oui, j’en bien l’impression, James, répondit notre maître. Et depuis notre dernière rencontre, je vois que tu n’as pas acquis la politesse de m’appeler par mon prénom, étant donné que tu ne parviens pas à dire « monsieur » !

-          Chuis pas ton élève !

Le visage de James s’était dangereusement rapproché de celui de notre maître, et il avait cessé de sourire. 

-          Tu l’étais ! répliqua le maître.

-          Le passé, c’est du passé, et le présent, c’est le présent. Faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Comme tu disais avant ! fit James, sarcastique.

-          C’est bien, je vois que tu n’as pas oublié cela !

-          Tais-toi !

-          Non, et tu n’as pas à me donner d’ordres.

-          Chuis pas ton élève ! J’te l’ai déjà dis ! Tu ne comprends pas vite, toi !

-          Cela n’empêche pas  que tu sois gentil !

-          Je ne veux pas être gentil ! hurla James. Tu ne m’as pas aidé, pendant toutes ces années passées sur une chaise à écouter ton charabia interminable ! Tu ne m’as pas aidé ! Au contraire !

-          Arrêtez ! hurlais-je, car les deux hommes en venaient aux poings. Vous ressemblez à… à… à deux gros bébés qui se disputent pour rien !

Les deux hommes s’arrêtèrent et se tournèrent vers moi. J’avais peur, mais il fallait que je tienne bon,  il ne fallait pas lâcher le morceau. Gontrand faisait des grimaces stupides à Lydia qui l’ignorait comme si ce n’était qu’une vulgaire  mouche.

-          Qu’est-ce que tu as dit, la mioche ? demanda James.

-          Tu l’as très bien entendue, rétorqua Lola, les yeux plissés.

-          Bien dit, ajouta Lydia.

C’est là que l’échauffourée commença. Nous évitions coups de poings et pieds, et nous nous défendions comme nous le pouvions. Je venais d’envoyer  un joli coup dans le tibia de Gontrand quand un hurlement sinistre retentit dans la galerie. Lola s’écroula près de moi, inconsciente.

Dès lors, bien que Lola fût à terre, la bagarre empira. Je bombardais James de coups autant qu’il me bombardait à moi. Je n’avais pas le temps de m’occuper de Lola. Tout à coup, James me prit par les poignets et les serra très fort. Je sentais ses ongles crasseux s’enfoncer dans ma peau… et je lui envoyais mon pied dans le ventre. Il me lâcha, et tombais en arrière de son côté, tandis que moi je tenais debout et lui décochais un coup de poing  dans le nez. Un flot de sang tomba en cascade de son nez.

Et tout à coup… un coup sur le crâne… je me sentais tomber  sur le sol dur…du noir…des cris…des hurlements… un ricanement lugubre…

-          Hé ho ! Réveilles toi !

Des paroles lointaines. Un mal de tête transperçant.

-          Hé ! Tu m’entends ?

Puis une autre voix :

-          Il n’y a plus que les claques…

Puis des claques sur les joues me tirèrent de mon sommeil.

Comments

[clo]

je te mets un com's pasque je l'aimmmeee
(Harry Poter ) je les ai tous lus et je les aimmmmmmmmmmmmmmment trop grave
bi-zoo

[Joher]

je VEUX la suiiiiiiiiiiiiiiite de Vengeances Obscures !!!!!!!!!!! s'il te plait! stp stp stp stp stp stp stp!!