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Textes & histoires
18 novembre 2007

Chapitre 1: L'Elfe

   

Chapitre1. L’Elfe :

L’après-midi était déjà bien avancé lorsque l’orage tomba sur le petit village Sintandla. Une pluie torrentielle se déversa sur les ruelles, l’eau tombait en cascade le long des gouttières. Pourtant, Aihyla ne s’arrêtait pas. La jeune fille, contrairement à beaucoup de gens, aimait la pluie et le mauvais temps comme elle aimait le soleil et les étoiles. Elle était brune, ses cheveux lui tombaient aux genoux. Ils étaient très noir, aussi noir que l’encre. Ses yeux, eux, étaient verts-bleus, ce qui allait parfaitement avec ses cheveux. Elle était très belle. Ses oreilles étaient légèrement pointues, ce qui n’enlevait rien à sa beauté, au contraire. Ce jour là, elle portait un pantalon, ce qu’interdisait la loi. Aihyla était rebelle.

Elle se rendait au ruisseau du village, Aïqual Vifvia. En Langage Interdit cela signifiait « Eau Vive ». Inexplicablement, la jeune fille était attirée par l’eau. Quand elle la regardait, Aihyla avait l’irrésistible envie de s’y plonger. Elle était orpheline et habitait chez une dame qui avait eu l’amabilité de la garder sous son toit. Celle-ci se nommait Mlle Clécilie, ou Cécile Clécilie. Elle était toujours gentille en vers Aihyla, voire mère poule. Elle se faisait appeler « mademoiselle » de tous les habitants de Sintandla, car elle n’était pas mariée, sinon elle n’était pas très jeune. Aihyla avait été découverte près d’un Cerisier, à l’écart du village, par Mlle Clécilie. Aihyla n’était qu’un bébé quand Mlle Clécilie l’avait trouvée. Dès lors, elle était sa tutrice légale et officielle puisqu’elle était passée au tribunal du village. Sintandla se trouvait près d’une montagne, nommée Montaïqual, ce qui, en Langage Interdit, signifie « montagne d’eau » car elle était parcourue de nombreux ruisseaux qui rejoignaient l’Aïqual Vifvia. Celui-ci se jetait directement dans un fleuve, le Tourbiliae, qui poursuivait sa course jusqu’à la mer, ou, inévitablement, il se jetait.

Aihyla continua de marcher à ce même rythme soutenu, malgré la pluie. Elle portait un carquois. Ses pieds étaient nus. La pluie qui ruisselait le long de son corps lui faisait du bien. C’était bien la seule à aimer ça ! Quand elle atteignit le ruisseau, elle s’assit et y trempa ses pieds.

Aihyla réfléchissait à la situation dans laquelle était la région. La capitale du pays se faisait appeler la Cité. La Cité était gigantesque. Elle était divisée en deux parties, une où siégeait le Roi dans son splendide palais et ou tout était beau, riche. Cette partie se nommait Claêdis. L’autre partie, elle, était tout le contraire : la pauvreté et la misère régnaient sur Yestrist (son nom).

Le Roi envoyait des Malfang’s pour que ceux-ci détruisent, pillent, volent et kidnappent dans tous le pays et en particulier dans quelques régions. Leurs trouvailles, ils les rapportaient au Roi : c’était en partie de l’argent, des bijoux, et des hommes (ou des femmes) qui serviraient d’esclaves. Le Roi était impitoyable. Les Malfang’s étaient d’énormes créatures dotées d’une force et d’une puissance surhumaine. Le Roi avait aussi interdit le langage Ancien. C’était un langage que, désormais, tout le monde nommait « Langage Interdit ». On ne savait pourquoi le Roi avait fait cela : cependant il l’avait fait et on ne pouvait rien y faire.

Aihyla continua de ruminer ses sombres pensées tout en fixant l’eau. Au bout d’environ une heure, la jeune fille se leva. Elle observa les alentours, et partit.

Quand elle parvint aux environs du village, elle grimpa dans un arbre très haut avec une agilité, une force et une souplesse incroyable. Elle trouva une position confortable, ferma les yeux. Elle somnola un moment ainsi.

Elle ouvrit les yeux. A travers les branches, elle aperçut le ciel où s’amoncelaient de gros nuages noirs. « Alto cumulus », pensa t-elle. Des altos cumulus en telle masse ne prévoyaient jamais rien de bon. Aussi jugea t-elle de retourner au village le plus vite possible. Elle aimait l’eau, mais préférait éviter les orages, même si elle ne les craignait pas. Elle commençait à descendre lorsqu’elle vit quelque chose posé sur une branche. Lestement, elle s’en approcha. La « chose », était minuscule. Elle était à peine plus grande que la main d’Aihyla ! Elle avait des oreilles pointues, de longs cheveux bruns. En somme, elle ressemblait à un humain qui aurait miraculeusement rétréci qui dormait. La seule exception était les oreilles…

-         Une Elfe, souffla Aihyla, impressionnée.

Il était très rare dans voir un. Cette petite Elfe était d’une beauté très courante chez les personnes de son espèce. Elle s’étira. La jeune fille la prit dans sa main très délicatement et la petite Elfe murmura :

-         Sylvana, tel est mon nom.

                                                                          images_3_

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Commentaires
J
Cette histoire est sympa! J'adore les histoires appartenant au style héroïc fantasy!! Un seul petit truc me gène: "les oreilles pointus". Tu en parle un peu trop je trouve:/ Mais c'est pas trop grave :) Sinon bonne continuation!!<br /> <br /> PS: les "alto cumulus". Tu te souviens bien de l'exposé que tu as fait avec ma soeurette ;)
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